Après la pause estivale plusieurs difficultés sont venues perturber la vie quotidienne des usagers des transports par la Gare des Arcs-Draguignan :
A Draguignan, le guichet qui distribue les billets SNCF est fermé depuis mi-juin, la date de réouverture n’est pas connue, encore à ce jour. Les solutions de dépannage sont internet et, pour certaines fonctions, l’automate. Pour tout le reste le déplacement en gare des Arcs est nécessaire.
L’ AUGAD a lancé une pétition pour demander le rétablissement, sans tarder, du service ; elle a été signée par de nombreuses personnes sur les stands ouverts à l’occasion des journées des associations sur Draguignan, Les Arcs et Lorgues.
On se souviendra que ce guichet a été installé par la CAD pour faire face à la fermeture du guichet « SNCF » décidée unilatéralement par la SNCF.
Nous avons appris, par la presse, que la SNCF voulait aussi, maintenant, fermer les guichets qui assurent le service en gare des Arcs ! Plus de contact humain, où faudra-t-il se déplacer pour tous les services qui exigent un interlocuteur ?
L’AUGAD a immédiatement réagi par
- 2 courriers adressés à la SNCF, pour exprimer notre ferme opposition, et à l’ensemble des élus pour qu’ils organisent sans tarder une réunion de concertation afin de trouver une parade à cette décision unilatérale qui met à bas le service dû aux citoyens. On trouvera ces courriers sur le site.
- Une distribution de tracts le vendredi 28/9 invitant les usagers à nous rejoindre pour faire annuler cette décision inadmissible.
- La mise en place d’une banderole affichant sans ambigüité notre position résolue.
Enfin, concernant le TER entre Toulon et Nice le dimanche soir (18h27 en gare des Arcs), la presse s’est fait l’écho de l’impossibilité pour de nombreux voyageurs de prendre place, en gare des Arcs, dans des trains surchargés, même serrés comme des sardines, pire que le métro de Paris aux heures de pointe. De fait les trains sont déjà pleins au départ de Toulon !
La SNCF et la Région (responsable de l’organisation de ces transports) se renvoient la balle et n’apportent pas, depuis plusieurs semaines, une solution à cette situation tout la fois insupportable et incompréhensible puisque des matériels existent qu’il « suffirait » de mobiliser.
Nous avons le triste sentiment que les usagers sont les otages (nous n’aimons pas ce terme mais il semble malheureusement ici adapté) de bras de fer dont nous ne comprenons pas la justification en regard du Service au Public qui devrait être, nous semble-t-il, prioritaire.